Paul Ardenne

L’Histoire Est à Moi !

16.00

Le Printemps de Septembre – à Toulouse 2012

 

LE LIVRE  
L’édition 2012 du Printemps de Septembre s’attache à répondre à cette question : comment, aujourd’hui, l’artiste plasticien traite-t-il de l’Histoire et de sa propre place dans l’Histoire ? De celle-ci, que retient-il ? Sur quels faits, saillants ou non, récents ou pas, son attention se fixe-t-elle en priorité, et comment, selon quel axe de signifiance, d’inscription dans le temps ? L’Histoire, une fois prise en charge par l’artiste, est-elle l’occasion d’un engagement spécifique, une occurrence de ressourcement et de mémorisation, un simple prétexte à illustration ou à l’élaboration de paraboles, une source d’inspiration par défaut – voire tout cela à la fois ?

La réponse n’a rien d’univoque : tout cela à la fois. Nul positionnement commun, de fait. Nulle « ligne générale » que suivraient en rangs bien formés des artistes encartés. Pas non plus de thème dominant. Les artistes du tournant du XXe siècle et du début du XXIe siècle ayant choisi de faire de l’Histoire leur « objet d’art » (comme un peintre classique le fait du visible, un performeur, de son corps ou un land artiste, du paysage) ne sauraient être identifiés par des préoccupations ou un style communs.

Les artistes : Adel Abidin, Renaud Auguste-Dormeuil, Bleda y Rosa, David Boeno, Tia Calli Borlase, Matt Collishaw, Dabiela Comani, Gohar Dashti, Christoph Draeger, Mounir Fatmi, Samuel Fosso, Ion Grogorescu, Nermine Hammam, Mona Hatoum, Voluspa Jarpa, Alain Josseau, Jean-Yves Jouannais, Ali Kazma, Elena Kovylina, Mischa Kuball, Jules L’Atlas, David McDermott et Peter McGough, Robert Montgomery, Gianni motti, Jean-Michel Pancin, Frank Perrin, Agnès Pezeu, Pierre et Gilles, Fernando Prats, Ashton Ramsey, Gérard Rancinan, Julien Serve, Christian Taglavini, Angel Vergara, Kara Walker, Krzysztof Wodiczko.

L’AUTEUR 
Agrégé d’Histoire, docteur en Histoire et Sciences de l’art, universitaire, Paul Ardenne se définit comme un polygraphe. Rompu à toutes les formes d’écriture, ses domaines d’intérêt sont divers, de la fiction littéraire (Posthumes, Sans visage) à la création artistique (Art, le présent), de l’architecture et l’urbanisme (Terre habitée) à l’esthétique (Extrême).
Le fondement de ses recherches : notre corps au prisme de l’élaboration de soi, sociale (Corpopoétiques) comme intime (Moto, notre amour). Avec L’Histoire comme une chair, l’auteur revient aux racines de sa formation et s’interroge sur la nature d’une passion intellectuelle : l’Histoire, ici, se fait matière vivante.

Informations complémentaires

Format

17 x 23 cm

Pages

172

ISBN

978-2-35687-189-3

12 avenue d'Uccle – 1190 Bruxelles editionslamuette@icloud.com